comment?
« Il n’y a rien de plus sérieux aujourd’hui, que de devenir capable d’inventer collectivement des dispositifs qui nous protègent à la fois du désespoir et du cynisme; comme des espaces de partage qui suspendent le cours habituel des choses et (re)créent du possible. »
« Rêver l’obscure », Starhawk, préface d’Emilie Hache
Le travail artistique du collectif du Feu de dieu s’inspire de l’art en espace public, ou originellement arts de la rue, liés aux mouvements sociaux et d’émancipation culturelle des années 70′ ayant favorisé une rupture avec les traditions académiques.
Un courant artistique porté par le désir de démocratiser l’accès à l’art en se rapprochant des publics-populations, moins familiers avec l’offre culturelle proposée par les institutions.
La notion d’art en espace public s’impose ainsi dans toute l’Europe depuis les années 2000 et désigne la création artistique contemporaine qui s’exprime en dehors des lieux d’art. L’occupation de ces lieux accessibles à tous les publics, est éminemment politique et philosophique. Elle offre un espace de re-questionnement & reconquête citoyenne (débat public), d’inclusion et d’interactions sociales, de poésie et d’imaginaire collectif à (re-)créer.
Animé par le partage du sensible, la fabrique de solidarités, la participation des publics et le détournement des codes et des icônes de la société de consommation, l’esthétique du collectif du Feu de dieu se livre sous différents formats:
- dispositifs rocambolesques de rue
et/ou
- spectacles d’art vivant tout terrain.
La recherche constante d’une relation intime aux spectateur.trice.s lui permet d’offrir au public, des expériences collectives qui (re)donnent du sens et véhiculent de la joie au travers d’une transformation poétique et loufoque de l’espace public en lieu de célébration du vivre-ensemble.